Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comme une petite envie...
Archives
30 mars 2020

Challenge 13/53: écrire une nouvelle - Partie 1 / Confinement S.2

Bonjour tout le monde,

Et voilà, la 2nde semaine de confinement et d’école à la maison s’est terminée. Je ne sais pas vous, mais ici, le rythme école reste chaud à suivre avec le télétravail en parallèle. J’envie un peu les personnes qui s’ennuient et qui ont le temps de faire ce qu’elles ne font pas d’habitude : du yoga, regarder des séries, de nouvelles activités etc. La charge de travail des enfants a parfois débordé sur les après-midis, ou alors c’est moi qui devait me mettre à bosser plus tôt. Les enfants sont trop petits (et trop peu motivés aussi) pour être indépendants sur leurs devoirs, mais trop grands pour que je puisse passer la journée à leur inventer plein d’activités ludiques, ce qui me plairaient vraiment plus que travailler les sons, la grammaire ou la géométrie. Bref, nous avons quand même fait un atelier fabrication de bijoux en pâte auto-durcissante (1/ 3 de fécule de maïs – 2/3 de bicarbonate de soude, on mélange, sur le feu on ajoute de l’eau jysqu'à ce que la pâte se détache des parois, on laisse bien refroidir avant de malaxer comme de la pâte à modeler). Je préfère cette pâte à la pâte à sel, le rendu nature est très blanc, un peu brillant, j’adore. Cela nous a pris 2 aprem, il a fallu attendre que ça sèche pour peindre. Et cela nous occupera une 3ème fois, quand les enfants voudront ajouter les autres couleurs et / ou les cordes pour en faire des colliers. Et tous les matins, on continue le sport en famille avant d'attaquer l'école.

20200330_123005

Revenons à mon défi… Gros fail ! Je me suis obstinée à essayer de créer une histoire autour d’un texte que j’avais écrit l’été dernier. Je m’étais retrouvée sans culotte en sortie de piscine, l’anecdote était marrante, alors je l’avais couchée sur le papier. Toute la semaine, j’ai brodé autour, sans succès. Frustration !

Je réitère cette semaine. Je me trouve aujourd’hui une contrainte. Et go ! Cela m'oblige à décaler mes défis, mais l'un d'entre-eux ne m'avait pas convaincue, je l'avais posé pour dire d'être à 26, je le fais sauter sans complexe!

Ah et, j’ai du mal à m’y décider, mais je vais m’exposer un peu plus aujourd’hui. Je pose ici ce fameux texte qui m’a pris la tête cette semaine, mais la version brute, celle que j’ai pris comme point de départ, écrite en juillet dernier. Merci d’avance pour votre indulgence Emoji

Et à la semaine prochaine avec, je l’espère, une vraie nouvelle.

Juillet 2019 :

« Allez, maintenant, on rince les cheveux. Mets la tête en arrière ! »

Sortie de piscine, les enfants ont eu leur cours de natation, tous les 2, ça c’est fait. Je ne suis pas du tout à l’heure sur mon planning. Faut dire que, si je ne m’étais pas trompée de piscine aussi, mon programme serait un peu plus clair. Mais bon, je m’adapte. Avec deux enfants de 6 et 8 ans, l’adaptation ça me connait. Bon, à la base, je n’avais pas prévu un repas super équilibré non plus. Adieu la pizza du resto d’à côté, bonjour le hot-dog du snack de la piscine. De la pastèque pour me donner bonne conscience, et hop hop hop, on file. Direction la grande surface pour faire le plein de fournitures scolaires. Ouais, je suis une mère organisée moi, qui va faire les courses de la rentrée en juillet, et oui ! Pas comme l’année dernière où, paniquée, j’ai dû faire tous les rayons pour trouver le bon double décimètre transparent, souple mais pas trop, à J-2 de la reprise. Bref, on se douche et on file.

Alors bien sûr, les cabines dans les piscines ne sont pas, mais pas du tout du tout, adaptées à la mère (ou le père, pas de sexisme hein !) avec deux enfants, 3 sacs, autant de serviettes et de maillots dégoulinants sur le sol caca-beurk. Ah tiens, mauvais point pour moi, je n’ai pas de chaussons de piscine pour que les petits pieds fragiles de mes deux anges (mouahahah, des anges, passons…) ne soient pas souillés par ce sol douteux. Après avoir analysé la situation 2 micros secondes, j’opte pour la solution la plus simple : je les laisse dans la même cabine avec des instructions très précises (« on enlève le maillot de bain, on le met de suite dans le sac, non, on ne met pas la serviette par terre pour la reprendre et s’essuyer le visage après, on commence par se sécher le haut du corps avant de faire les pieds, on ne regarde pas par-dessous la cabine même si le vernis de la dame d’â côté brille, et au passage, non on essaie pas d’attraper ce qui dépasse de sa cabine à elle non plus, etc. ») et moi, je me prend le luxe d’une cabine juste pour moi ! Ahhhhh c’est top les enfants qui grandissent. Pouvoir me sécher tranquillement après avoir enlevé (sans me contorsionner pour cause de trop de monde dans une seule cabine riquiqui) mon maillot détrempé, m’étaler de la crème pour contrer la peau de croco, et même, exploit suprême, me brosser les cheveux !

Bon, par contre il est où le sac dans lequel j’ai glissé mes sous-vêtements ? Ah oui, j’ai changé de sac en dernière minute, je l’ai mis dans le sac de ma fille !

« - Maxime, tu peux me faire passer le sac de ta sœur par-dessus la paroi stp ? 

- Oui bien sur maman ! »

Qui a déjà vu un sac voler ? Moi bien sûr… Ricanements dans la cabine qui renferment la prunelle de mes yeux… Allez, je passe. Toute nue dans cette cabine, je ne vais pas sortir en mode furie, donc pas grave !

Mais … pas de sous-vêtement non plus dans ce sac. Aie, là je commence à le sentir mal. Je regarde de travers mon maillot tout mouillé qui, malgré la canicule dehors, n’a pas l’air d’avoir envie de sécher en 42 secondes. Je crois même que l’étiquette me regarde en se moquant… Ok, va falloir que je rentre sans culotte. Et en jupe… Le reste de la journée est réglé. On s’habille, je rentre en NE M’ASSEYANT SURTOUT PAS DANS LE TRAM ! et je ne bouge plus de chez moi !

Drôle de sensation que celle de sortir de cette cabine sans culotte…

Dépitée, je demande aux deux monstres de bien vouloir m’ouvrir leur cabine. Ok, elle, elle est toujours en culotte. Et lui, il se déhanche pour essayer de monter son boxer sur ses cuisses toutes mouillées. Au moins, eux, ils se marrent. Je les regarde, un peu envieuse de leur insouciance. Par acquis de conscience, je fouille le sac à dos de Maxime. Oh purée, je sens un bout de tissu sec ! Ma culotte ????!!!!! Ah non, un slip de Maxime. Mais, il est là depuis quand celui-là ? Je regarde d’un œil ce slip, puis le boxer qu’il tente d’enfiler en sautillant sur un pied, puis ce slip… Non, le slip, jamais je l’enfile. Le boxer, par contre, il a l’air bien élastique non ?

« -Tiens mon cœur, mets plutôt le slip là !

-Ah oui, ce sera mieux, en plus j’ai fait tomber celui-là par terre, il est tout mouillé. »

Arf

Bon, ben tant pis, mouillé ou pas, il a le mérite de passer mes cuisses.

Et voilà comment j’ai fini au poste de police avec un boxer taille 8 ans et sans soutif …

Publicité
Commentaires
A
J'adore te lire ! Tu me captives ! Et qu'est-ce que tu m'as fait rire ... je te revois me raconter tout ça. Je suis fan...<br /> <br /> Bisousssssss
Répondre
C
Ton histoire est truculente !! J'adore !!!
Répondre
Publicité
Newsletter
Comme une petite envie...
Publicité