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Comme une petite envie...
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5 décembre 2020

Challenge 49: 1 jour-1partage / Focus Coton Vert

Le textile, 2ème industrie la plus polluante.

Pour produire 1 kilo de coton, il faut compter 10 000 litres d’eau en moyenne, un tee-shirt a besoin de 2500 litres et un jean environ 8000 litres d’eau.

La culture du coton utilise 25% de tous les insecticides utilisés au monde !

Terrible constat que celui-ci. Moi qui ait longtemps consommé de la fast-fashion. Qui ait longtemps travaillé pour une marque de vêtement. Je vous jure, une vraie claque.

Je me demande parfois si j’aurai moins consommé plus jeune si j’avais eu conscience de tout ça…

En tout cas, je ne veux pas que mes enfants grandissent sans cette conscience. Sans comprendre que, avec leur porte-monnaie, ils ont le pouvoir que l’on n’a plus dans les urnes de vote.

Le 2nde main est devenu normal chez nous quand on parle vêtement. Le neuf, l’exception. Surtout qu’on arrive à trouver du neuf même sur des sites d’occasion maintenant. J’ai beaucoup de mal avec la superficialité de tout ça depuis quelque temps. Je ne sais pas de quoi ça vient. J’ai peut-être plus conscience de ce qui se passe autour de moi. J’ai peut-être sorti un peu les yeux de mon nombril aussi.

Merci mes enfants !!!

Il faut dire que ce n’est pas très gai autour de moi en ce moment. Un petit garçon de la classe de ma fille, 8 ans, qui a expliqué hier à ses camarades que, avec son papa, sa maman et ses 2 petits frères, ils n’auront plus de maison à partir de dimanche et qu’il a peur de retourner vivre dans la rue… ça calme. Une magnifique chaine de solidarité s’est levée dans l’école. Mais aujourd’hui, on ne sait toujours pas où ils dormiront dimanche soir…

Alors, quand je suis là, à réfléchir à comment je vais vous présenter mon focus du jour, je me demande en fait comment on en est arrivés à se préoccuper autant de la marque, coupe, couleur, de ce que l’on porte sur nos épaules quand d’autres se demandent juste comment ils vont pouvoir protéger du froid leurs enfants un 6 décembre dans la rue à Grenoble.

Comment on en est arrivés, nous l’humanité, à se battre le 1er jour des soldes pour avoir LA dernière veste à la mode quand on sait très bien les impacts écologiques et humains qui se posent (parce qu’ils ne se cachent plus hein, ça va aujourd’hui on sait, la pollution, les ouïghours… ça va, on ne peut plus faire l’autruche !) en arrière fond ?

Au milieu de tout ça, il y a des hommes, des femmes, qui essaient de proposer des alternatives durables et respectueuse de la planète. Parmi eux, il y a Benjamin.

Capture@crédit photo cotonvert.com

Benjamin, à l’âge de 26 ans (et il n’en a guère plus maintenant), a décidé de lancer une marque de vêtements éthiques : Coton Vert.

Capture@crédit photo cotonvert.com

Il propose une gamme de tee-shirt et sweat en coton bio (qui nécessite 10 à 30 fois moins d’eau que le coton classique) cultivé en Inde, confectionnés au Bengladesh. Pas très local, certes, mais le tout soumis à une réglementation très stricte qui protège les employés (au niveau santé pour les indiens puisque pas de pesticide, pas de travail forcé ni d’enfant derrière les machines, des salaires 2 fois supérieur au SMIC local…). Les finitions sont faites en France. Le lancement de sa marque a été collaboratif, et il continue à créer de nouveaux produits en faisant participer ses clients sur les coupes, les couleurs attendues, les prix aussi, dans le but de ne pas surproduire. Et il ne produit que des basics indémodables, homme, femme, enfant et mixte.

Capture@crédit photo cotonvert.com

Capture@crédit photo cotonvert.com

d@crédit photo cotonvert.com

Benjamin est totalement transparent sur le circuit de fabrication, sur son fonctionnement. Il explique aussi son positionnement de prix, sa volonté de ne pas faire de soldes car ses vêtements sont proposés au prix juste. Son site internet reprend beaucoup mieux tout ce que je pourrai vous dire. Les commentaires sur la qualité de ses basics sont tous élogieux, que ce soit au niveau de la qualité ou de la tenue après plusieurs lavages.

N'ayant pas de besoin en terme de vêtement, je n’ai pas encore craqué. Mais la prochaine fois que j’aurais besoin d’un débardeur, je sais que je le prendrai chez lui, dérogeant à ma règle du 2nde main, car je veux soutenir ce genre d’entreprise !

Capture@crédit photo cotonvert.com

Je crois même qu’il a un code promo de 10% jusqu’à la fin du confinement (CONFINEMENT10) Emoji

Et vous, vous en êtes où dans vos réflexions sur les fringues ?

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Commentaires
C
Du seconde main à fond et sinon de la marque éthique. C'est plus cher mais c'est aussi de la bien meilleure qualité et je suis fière de moi du coup. <br /> <br /> Cela étant, à part les garçons, j'achète vraiment très rarement pour moi 😘<br /> <br /> Tiens nous au jus pour la famille 😘
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