Challenge 44: 1 jour 1 don et l'effet papillon !
Bonjour à tous,
Petit (mouahahah qui y croit ?) bilan de mon challenge de la semaine 44, qui est un bis répetita du 1er semestre : 1 jour/1 don. Bon soyons clair, c’est trèèèèès long. Mais pour moi trèèèès important. Alors si vous n’avez que 2 minutes, passez votre tour. Sinon, préparez-vous un café, un thé, un mojito allez, soyons fou. Installez-vous bien confortablement.
Ayé, vous êtes prêts ? Alors on commence.
La 1ère fois que j’ai fait ce challenge, j’avais déjà ressenti un grand bien-être suite à cette semaine. Cette fois, j’ai voulu profiter d’être en vacances avec mes enfants pour faire ce challenge avec eux.
Sur la semaine, nous avons alterné jours posés à la maison et sorties. Sur les 3 sorties, nous avons fait des petites courses pour des personnes qui vivent dans la rue. Les enfants ont naturellement envie à chaque fois que l’on croise quelqu’un posé dehors de lui donner une pièce. Pour ma part, je préfère acheter à manger. Déjà, je n’ai jamais de monnaie. Et ensuite, j’arrive plus facilement à acheter pour 10€ voir plus qu’à donner directement cette somme, je ne saurai expliquer pourquoi… Il va falloir que je travaille ça. Bref, les enfants se sont chargés à chaque fois de remettre les provisions et sont toujours en joie de le faire. C’est aussi l’occasion de parler avec eux des circonstances de la vie qui peuvent amener à ne plus avoir de toit ; du privilège que nous avons d’être au chaud, nourris, dans ce monde où cela peut paraitre normal alors que non, la majorité des êtres humains n’a pas cette chance. J’aime le fait que, malgré leur âge, ils aient profondément conscience des différences, des injustices. Cela n’empêche pas les caprices non, mais ils grandissent avec ce fond de joie et de bonté, de non-jugement et de conscience de l’impact de nos choix sur l’environnement, la Planète. Ils sont encore petits, mais mon grand grandit, bientôt le collège et les prémices de ce futur ado sont bien là. J’essaie de leur montrer l’impact des pubs, des marques. Pour l’instant cela fonctionne. Aucun ne m’a jamais réclamé telle ou telle marque de fringue. Et le jour où ils le feront, le 2nde main sera encore la règle chez moi et j’espère qu’ils en seront fiers, comme ils le sont à 7 et 10 ans. Si j’arrive à maintenir ça jusqu’à ce qu’ils quittent le nid, j’estimerai avoir réussi une bonne partie de leur éducation.
Les autres jours, nous avons sélectionné des associations qui nous parlent au cœur pour faire un don.
L’institut Jane Goodall : nous avons découvert cette femme lors de la saison 1 du confinement. Les enfants ont écouté (et adoré) les podcasts de France Inter, Les Odyssées (lien vers l’épisode 1 consacré à Mme Goodall qui porte bien son nom). Née en 1934, elle a consacré sa vie à la préservation des espèces animales en Afrique, notamment les chimpanzés, et est une primatologue, anthropologue et éthologue reconnue à travers le monde entier. Son institut (clic ici) est investi en Afrique auprès de la conservation des chimpanzés mais aussi travaille en lien avec les populations locales (lutte contre le braconnage, la déforestation…), et participe à l’éducation des enfants. Et encore plein d’actions que je ne peux nommer ici, mais allez-y, je vous assure que ces personnes méritent tout notre soutien.
Crédit photo: Fernando Turmo/the Jane Goodall Institute
Connaissez-vous le film "Sur le chemin de l’école" qui suit à travers le monde des enfants qui font chaque jour, chaque semaine, 2 à 4 heures de route (aller) pour aller à l’école ?
J’avais découvert ce film quand Maxime était en maternelle, alors que j’accompagnais sa classe à une diffusion de ce chef-d’œuvre (oui oui). J’avais pleuré, et pas qu’une fois, d’émotion devant la volonté de ces petits bouts si forts. La classe de Maxime l’a revue lorsque nous étions déjà en quarantaine suite à mon test positif. Nous avons donc fait une séance ciné à la maison pour qu’il le redécouvre et que Camille le voit aussi. Encore une fois, quelle claque. Nous avons beaucoup échangé après sur les motivations qui poussent ces enfants à parcourir tant de chemin pour s’instruire. Et encore une fois, sur notre statut de privilégié.
Crédit photo: https://www.surlechemindelecole.org/
Depuis le film qui date de 2012, une série a été créée qui suit d’autres enfants. Mais nous, on avait très envie de savoir ce qu’étaient devenus les enfants du film, alors une petite recherche internet et, magie, nous voilà sur le site de l’association qui, tiens tiens, fait des appels aux dons afin de financer des bourses, du matériel scolaire etc. pour des enfants à travers le monde. Notre don du jour était tout trouvé ! Je pense qu’il est important que je vous partage le mail qui m’a été adressée le lendemain. Il ne s’agit pas d’une réponse automatique, mais d’un mail bien réel adressé à moi et qui me parait important, à ma mesure, de diffuser, si cela peut vous inspirer :
« Votre don est arrivé dans une période particulièrement difficile pour nos élèves boursiers ainsi que pour l'Association.
Notre Association continue à se battre pour aider les enfants à accéder à une éducation de qualité. Plusieurs pays qui avaient rouvert les écoles les referment à cause de la situation sanitaire. Certains professeurs dispensent des cours en ligne mais nos écoliers doivent alors être équipés d'ordinateurs et d'une bonne connexion internet.
Tout cela pour vous dire que votre don est arrivé à un moment crucial. »
Voilà, tout est dit…
La dernière asso à qui nous avons choisi de faire un don est celle de Dean Schneider.
Crédit photo https://www.instagram.com/dean.schneider/
Connaissez-vous Dean Schneider ? Je crois ne pas exagérer en vous disant que c’est le héros de mon fils. Ce jeune homme de même pas 30 ans, originaire de Suisse et passionné depuis petit par les animaux sauvages, a d’abord fait des études dans la finance puis a fondé à 23 ans le projet Hakuna Mipaka, une réserve en Afrique du Sud où il recueille et vit avec des animaux sauvages qui ne sont plus aptes à vivre en liberté (sauvés de zoo, cirques…). Cette réserve est protégée et non visitable. Via sa fondation, il mène, par exemple, de projets visant à protéger, soigner et/ou réintroduire des animaux dans la nature. Il est assez connu sur les réseaux sociaux pour son lien avec ses animaux notamment ses lions. Vous pouvez voir ses vidéos sur YouTube, Instagram, Facebook… Les anglophones, je vous conseille son site pour bien appréhender les diverses actions qu’il mène.
« Ma mission est de faire entrer les animaux dans le cœur des gens. Je veux inspirer et éduquer les gens du monde entier sur la beauté du règne animal, car je crois que nous, les humains, protégeons ce que nous aimons. Nous ne pouvons aimer que ce que nous connaissons et avec qui nous sommes émotionnellement liés ! C'est l'étape numéro un ! Une fois que mon travail sera terminé et que VOUS aurez appris à apprécier et à aimer la nature et sa faune, alors vous voudrez contribuer à sa préservation et à sa protection. Plus important encore, vous commencerez à vous en soucier. »
Ai-je besoin de vous détailler en quoi mon fils est fan ?
Alors, si vous avez suivi, j’en suis à 6 dons pour 7 jours. Parce que voilà, j’avais un gros projet. Mais un gros gros. Je voulais parrainer un enfant. C’est un projet auquel je pense beaucoup depuis quelques temps. Cependant, plusieurs freins me bloquent. Déjà le choix de l’organisme. Pas envie que l’argent file ailleurs sous je ne sais quel prétexte. Mais surtout, problème de conscience. Un enfant parrainé, c’est un versement mensuel en général de 30€ par mois. Cela peut paraitre rien. Sauf que moi, actuellement, même si j’ai bien bien remonté la pente au niveau financier, je ne réussis à mettre de côté chaque mois à chacun de mes enfants que 10€ chacun. Alors OK, je les loge et je les nourris (et, accessoirement, je les habille même si c’est en 2nde main, je les sors etc.). Mais pour moi, psychologiquement parlant, il faudrait que je puisse mettre 30€ chacun pour franchir le cap. Et là, pour le moment je ne peux pas. Donc donc, que faire… Et bien vous en parler. Et compter sur vos partages. Peut-être que vous, c’est dans vos cordes (vos finances) et que ce projet peut vous parler. Ou peut-être que votre oncle, mère, cousin, voisine ou votre collègue lui peut-veut le faire ? Et si, ensemble, on en parlait. Et si, on était tous LE battement d’aile du papillon ?
En fait, j’ai envie de vous donner envie. Alors allez-y, donnez !!! De votre temps, de votre savoir-faire, de votre argent. A votre voisin, à une asso, une ONG, à qui vous voulez en fait. Chacun à sa juste mesure. Et partagez ! Soyons acteurs ensemble, retrouvons une humanité qui nous (me) manque cruellement en ce moment.
Et ça me ferai vraiment plaisir de vous lire ici, savoir que je ne parle pas dans le vent là… Et que, ensemble,nous allons faire en sorte que ce monde soit un peu plus juste…